Viviez
Guide touristique
Viviez, l'aventure industrielle
Un peu d'histoire ...
Viviez était à l’origine un bourg agricole où l’on cultivait des céréales et de la vigne.
En 1208, le château est construit sur l’ordre du comte de Toulouse et de Raymond VI, comte de Rodez.
En 1432, un moulin hydraulique est installé sur le Riou Viou, il fonctionnera jusqu’en 1948. Entre temps, le passage de la voie de chemin de fer reliant Capdenac à Rodez et la proximité des exploitations minières des villes voisines, favorisent l’implantation d’une nouvelle industrie : la fonderie de zinc.
Créée en 1855, rachetée en 1871 par la société Vielle Montagne, l’usine de zinc va considérablement transformer les paysages et l’urbanisme de la cité Viviézoise. Rapidement tout est prévu pour loger le personnel : de l’hôtel des célibataires aux cités ouvrières pour les familles jusqu’aux maisons des ingénieurs et de la direction, la vie s’organise entièrement autour de l’usine.
Elle entraine dans son sillage l’installation d’usines nouvelles.
Viviez aujourd'hui ...
Aujourd’hui encore, malgré les récessions et les crises économiques, Viviez conserva sa vocation industrielle.
Les sommets des “puechs” qui encerclent la ville, offrent des points de vue sur les ensembles industriels et sur cet urbanisme si particulier parsemé de cités ouvrières.
Viviez reste cependant une petite cité où il fait bon vivre, où la campagne est partout présente.
Découvrir le street art
Dans un dégradé monochrome, assez habituel chez Bom.K, on retrouve ici un dessin avec un degré extraordinaire de précision, digne du travail des maîtres classiques.
Rien d’étonnant pour ce grand artiste qui, à lui seul, a traversé les différentes époques du graffiti pour devenir mentor de plusieurs générations d’artistes… Exposé dans les plus grandes galeries, son travail est reconnu à travers le monde, autant dans le graffiti, que dans le post graffiti et l’art contemporain.
« Rémission ». Avec ce sens aigu de la composition, allié à une maîtrise parfaite de la bombe, le travail de Bom.K impressionne par son côté « juste ». Précis dans la forme, expressif dans la scène elle-même, ce tableau figuratif laisse entrevoir la confrontation de l’humain et de la nature ou à l’inverse la main qui donne vie et qui s’unit à la nature.
À l’examen attentif du dessin, les branches traversant les doigts ou la paume des mains sont légèrement teintées de couleurs, tout comme la racine et le fouillis de branches. Une véritable œuvre d’art, à photographier plutôt très tôt le matin ou quand le mur est à l’ombre…