Les paysages de Felip Costes nous offrent une ascension spirituelle jusqu'au vide : cascades de montagnes, de vagues, cascades de cascades, nuages et flocons, l'impermanence ici se fait poussée, élan, débordement infini, mais aussi quiétude.

Vernissage le dimanche 1er juin à 11h30 avec un concert formation Felip Costes. Temps Musical à 14 heures 30 avec Naïs RIVAREL Violoncelliste.

Chercher les traces d’une certaine étrangeté

Privilégier l’aléatoire à la logique

Préférer l’errance au chemin visible

Se sustenter de solitude

Approcher la fragilité

Créer la tension

Chercher la limite

Etre incisif sur le geste

Anticiper les effets,

Apprécier les contrepoints

Quand il pleut rester à la pluie

Se laisser porter par la trace du vent

Penser comme l’arbre, sans impatience

Libérer de l’espace

Rester attentif à l’éphémère

Fixer l’instant

Peindre comme on écoute en prenant le temps

Laisser vivre les traits en toute quiétude

Prendre l’air

Felip COSTES

Peindre, peindre, peindre

Tracer, couvrir, brosser, gratter

effacer, recommencer,

se laisser porter

peindre encore et encore

jusqu’à l’écoeurement

jusqu’à l’épuisement

jusqu’à ce que la poésie prenne place

vous serre le cœur

et vous somme d’arrêter ...

« … peut-être le plus secret, le plus énigmatique de nos artistes, il livre, lui aussi un rapport intime à la nature, laissant à l’autre le soin de s’y retrouver ou la jouissance de s’y perdre… Appel délibérément discret au regard de l’autre. »

Henri Michel MORAT