Autodidacte, Colette n’a pas fréquenté d’École d’Art ! La place de l’inné dans son œuvre est prépondérante. Rappelons : Ses créations sont l’expression de sa passion pour les tissus, les textures, les belles matières, les harmonies colorées raffinées

Vernissage en musique le 6 juin, dès 19h.

Peut-on présenter le travail de Colette sans évoquer sa personnalité, ses engagements ? Autodidacte, Colette n’a pas fréquenté d’École d’Art ! La place de l’inné dans son œuvre est prépondérante. Rappelons : Ses créations sont l’expression de sa passion pour les tissus, les textures, les étoffes, les belles matières, les harmonies colorées raffinées… Son engouement pour l’art textile est né de la pratique du patchwork. Elle acquiert la pratique du patchwork lors d’un stage au Rouvray avec des américaines de la communauté Amish. L’imagination dont elle faisait preuve s’accommodait difficilement de ces techniques formatées et austères à la finalité utilitaire.

Peu à peu, ses créations s’éloigneront du patchwork, dont elle expérimenta les techniques. Puis elle créera, après de nombreuses tentatives,une technique qui lui sera propre. Le répertoire de formes offert par la nature était sa principale source d’inspiration. Elle pratiquait son art durant les rares temps libres laissés par l’enseignement de l’Économie à l’École Consulaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. A sa retraite de l’activité enseignante, Colette se jeta dans des travaux de recherches et de créations, manipulant, organisant, rapprochant des tissus dont matières et couleurs lui plaisaient… Un atelier devint vite nécessaire pour pratiquer cette activité… sa passion.